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http://dspace.univ-setif.dz:8888/jspui/handle/123456789/6462
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| Titre: | Contribution du pharmacien dans l’optimisation des schémas thérapeutiques chez les greffés rénaux : évaluation des interactions médicamenteuses |
| Auteur(s): | Chougui, Isra Mammeri, Roumaissa Manallah, Chaima Nour El Houda |
| Mots-clés: | Transplantation rénale Polythérapie Patients transplantés Greffés rénaux Schémas thérapeutiques |
| Date de publication: | 1-jui-2025 |
| Collection/Numéro: | Mémoire De Fin D'étude Pharmacie;MPH/00721 |
| Résumé: | - Introduction : La transplantation rénale constitue le traitement de choix de l’IRCT, offrant une amélioration de la qualité de vie. Toutefois, la polythérapie chez les patients transplantés à haut risque d’IM peut influencer l’efficacité thérapeutique et accroître la toxicité. - Objectif : Ce travail vise à recenser les IM les plus fréquentes chez les greffés rénaux, à en évaluer les conséquences pharmacocinétiques et cliniques, et à optimiser les schémas thérapeutiques. - Méthodes : C’est une étude bibliographique basée sur le recensement des sources scientifiques (articles, cas cliniques, recommandations) publiées entre 1980 et 2025. - Résultats :Dans notre travail, plusieurs interactions médicamenteuses majeures ont été relevées. Le kétoconazole induit une augmentation marquée de l’exposition à la ciclosporine, avec une élévation de l’AUC pouvant atteindre 15 fois, ce qui impose une réduction de la dose d’au moins 50 %. La clarithromycine provoque également une augmentation importante de l’AUC de l’évérolimus, pouvant aller jusqu’à 11,4 fois, alors que l’azithromycine est considérée comme une alternative plus sûre en raison de son faible impact sur le métabolisme. Par ailleurs, le lopinavir/ritonavir nécessite une réduction de 5 à 20 % de la posologie de la ciclosporine en raison d’une majoration de son exposition. Le diltiazem augmente quant à lui de plus de 4 fois les concentrations sanguines de tacrolimus, imposant une adaptation rigoureuse de la dose. À l’inverse, la phénytoïne réduit d’environ 50 % l’AUC de la ciclosporine, justifiant le recours à une alternative thérapeutique non métabolisée par le CYP3A chaque fois que possible. Enfin, la rifampicine réduit de plus de 80% l’exposition au sirolimus, nécessitant une multiplication de la dose par un facteur de 5,5 à 6 chez les patients transplantés traités pour tuberculose. Ces interactions soulignent la nécessité d’une surveillance étroite et d’une adaptation individualisée des schémas thérapeutiques chez les patients greffés. - Conclusion : Les résultats de cette étude confirment que certaines classes médicamenteuses peuvent altérer l’efficacité et la sécurité des immunosuppresseurs, avec des conséquences cliniques allant du rejet aigu à la toxicité sévère. Face à ces enjeux, la contribution du pharmacien par sa connaissance pharmacocinétique et pharmacodynamique s’avère essentielle. ///////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// - Introduction : Kidney transplantation is the treatment of choice for end-stage chronic kidney disease (ESCKD), offering significant improvements in quality of life. However, polypharmacy in transplant patients, who are at high risk of drug interactions (DIs), can compromise therapeutic efficacy and increase toxicity. - Objective : This study aims to identify the most common drug interactions in kidney transplant recipients, evaluate their pharmacokinetic and clinical consequences, and optimize therapeutic regimens accordingly. Materials and Methods : This is a bibliographic study based on a review of scientific sources (articles, clinical cases, and guidelines) published between 1980 and 2025. - Results :Several major drug interactions were identified in our study. Ketoconazole significantly increases cyclosporine exposure, with AUC elevations up to 15-fold, requiring at least a 50% dose reduction. Clarithromycin raises everolimus AUC by up to 11.4 times, while azithromycin is considered a safer alternative due to its minimal metabolic impact. Lopinavir/ritonavir requires a 5–20% cyclosporine dose reduction due to increased drug exposure. Diltiazem raises tacrolimus blood concentrations by over fourfold, necessitating strict dose adjustment. In contrast, phenytoin reduces cyclosporine AUC by approximately 50%, suggesting the need for alternative treatments not metabolized by CYP3A when possible. Rifampicin decreases sirolimus exposure by more than 80%, necessitating a 5.5 to 6-fold increase in dose in transplant patients treated for tuberculosis. These interactions highlight the need for close monitoring and personalized adjustment of treatment regimens in transplant patients. - Conclusion : This study confirms that certain drug classes can significantly alter the efficacy and safety of immunosuppressants, leading to clinical consequences ranging from acute rejection to severe toxicity. In this context, the pharmacist’s role—through their expertise in pharmacokinetics and pharmacodynamics—is essential in ensuring therapeutic success. Keywords : Kidney transplantation, immunosuppressants, drug interactions, pharmacokinetics, enzyme inducers, enzyme inhibitors. |
| URI/URL: | http://dspace.univ-setif.dz:8888/jspui/handle/123456789/6462 |
| Collection(s) : | Mémoires fin d'études
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