Étude des mécanismes de tolérance à la pollution par les bio-remédiants

Abstract

La pollution constitue un défi mondial majeur nécessitant des solutions efficaces pour protéger l'environnement et la santé humaine. La bioremédiation, approche écologique et économique, offre des perspectives prometteuses pour la dépollution des sols et des eaux. Des méthodes telles que la phytoremédiation, la mycoremédiation et la bioremédiation bactérienne montrent des résultats encourageants, avec des taux de décontamination atteignant 80-90%. Par exemple, les espèces végétales comme Helianthus annuus L. montrent une capacité élevée à éliminer les métaux lourds tels que le plomb et le cadmium grâce à des mécanismes tels que l'absorption et l'accumulation dans les tissus végétaux. Les champignons comme Aspergillus terreus et Penicillium chrysogenum utilisent des enzymes spécialisées pour dégrader les hydrocarbures pétroliers tout en tolérant de fortes concentrations de polluants. De même, les bactéries telles que Bacillus subtilis sont efficaces pour décomposer les hydrocarbures aromatiques polycycliques grâce à la production d'enzymes capables de briser les liaisons chimiques complexes de ces polluants. En conclusion, la bioremédiation représente une solution durable pour le traitement des sites pollués sans utiliser de produits chimiques nocifs, en exploitant les multiples mécanismes naturels de ces organismes vivants.