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Titre: | Caractérisation de Culex pipiens (Linnaeus, 1758) et Culiseta longiareolata (Macquart, 1838) et toxicité des extraits des plantes sur leurs larves |
Auteur(s): | Aribi, Lamia |
Mots-clés: | Complexe Culex pipiens s.l. Culiseta longiareolata |
Date de publication: | 19-mar-2025 |
Résumé: | Cette étude a porté sur deux espèces les plus dominantes en Algérie Culex pipiens s.l. et Culiseta longiareolata. Ces deux vecteurs de pathogènes posent des défis majeurs pour la santé publique à l’échelle mondiale, mais ont été relativement peu étudiés en Algérie. Dans la présente recherche, nous avons dans un premier temps analysé la différenciation écologique entre Culex pipiens pipiens et Culex pipiens molestus,deux membres du complexe Cx. pipiens, connus pour leurs différences comportementales et physiologiques. Les caractéristiques de reproduction, notamment les taux d’autogénie, ont été également étudiées. Neuf populations de Cx. pipiens s.l. ont été échantillonnées dans divers habitats urbains et ruraux dans la région de Sétif, répartis entre des sites de reproduction en surface et souterrains. L'identification moléculaire des larves, réalisée à l'aide du locus microsatellite CQ11, a révélé que les trois biotypes (Cx. p. pipiens, Cx. p. molestus et leurs hybrides) coexistaient en sympatrie dans les sites de reproduction en surface et souterrains, la forme molestus étant dominante, suivie des hybrides et la forme pipiens Cx. p. pipiens préférait les habitats ruraux et les sites de reproduction en surface, et se caractérisait par un comportement anautogène. En revanche, la forme Cx. p. molestus et les hybrides ne montraient aucune préférence spécifique pour un type particulier d’habitat ou de site de reproduction. Cependant, ces deux formes présentaient une capacité notable à être autogènes, particulièrement dans les sites de reproduction souterrains. De plus, les analyses confirmaient que l’autogénie était fortement corrélée aux sites de reproduction souterrains. Simultanément, une analyse moléculaire basée sur l'amplification du gène COI, suivie du séquençage des spécimens de Cs. longiareolata prélevés dans quatre sites épigés, a mis en évidence la présence de cinq haplotypes, suggérant une forte similarité au sein de la population étudiée. En outre, elle ne présentait aucun comportement autogène. Le second volet de cette recherche a porté sur la caractérisation chimique des huiles essentielles de trois plantes, Cymbopogon citratus, Saccocalyx satureioides et Pimpinella anisum, ainsi que sur l'évaluation de leur activité larvicide contre les larves des deux espèces, Cx. pipiens s.l. et Cs. longiareolata. Les huiles essentielles ont été obtenues par hydrodistillation des parties aériennes séchées, avec des rendements de 0,9 % pour C.citratus, 2 % pour S. satureioides, et 4 % pour P. anisum. Les huiles ont été ensuite analysées par chromatographie en phase gazeuse couplée à la spectrométrie de masse (CPG-SM), révélant 48 composés pour C. citratus, dont les principaux sont l’α-citral et le β-citral ; 58 composés pour S. satureioides, avec l'α-térpinéol, le thymol et le bornéol comme composés majeurs ; et 49 composés pour P. anisum, dominés par l'anéthol et le D-limonène. L’activité larvicide de ces huiles a été ensuite évaluée conformément au protocole standard de l’Organisation Mondiale de la Santé, permettant d'estimer les concentrations létales (CL25, CL50, CL90). Les résultats ont révélé que Cx. pipiens s.l. était l’espèce la plus sensible, et que l’huile essentielle de P. anisum s'est avérée la plus toxique. De plus, S. satureioides a été sélectionnée pour une analyse biochimique approfondie en raison de son statut peu étudié. Cette analyse a révélé que le poids corporel,ainsi que les concentrations en glucides et en protéines, diminuaient, tandis que le taux des lipides augmentait chez les deux espèces étudiées. |
URI/URL: | http://dspace.univ-setif.dz:8888/jspui/handle/123456789/5195 |
Collection(s) : | Thèses de doctorat
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