Etude de l’activité anticorrosive d’une série d’azomethines

Abstract

Une étude a été menée sur deux composés nouvellement développés, les azométhines, nommés N1-(coumarine-7- yl) amidrazone (Azo-Cum) et ((1Z)-N, (2-phénylthio)phényl), N', [2- (phénoxyphényl]-2- oxopropanehydrazonamide (SB). Afin d 'évaluer leur impact sur la corrosion de l'acier au carbone XC48 dans une solution d'acide chlorhydrique (HCl)1 M. Diverses techniques analytiques, notamment la perte de poids, la polarisation potentiodynamique (PDP), la spectroscopie d'impédance (SIE), la voltammétrie cyclique (CV), la spectroscopie UV-visible, la microscopie électronique à balayage (MEB) et l'AFM, ont été utilisées pour déterminer l'efficacité inhibitrice des composés. Les résultats ont indiqué que l’efficacité de l’inhibition augmentait avec des concentrations plus élevées mais diminuait avec des températures élevées. Selon l'analyse de la perte de poids, la concentration optimale de l'inhibiteur Azo-Cum a 5 × 10−4 M présentait une efficacité maximale de 89,26 %, alors qu'à 10-3 M, l'efficacité du SB était de 92,92 %. Des études de polarisation ont révélé que les inhibiteurs agissaient comme des inhibiteurs de type mixte avec une prédominance cathodique. L'adsorption des deux composés sur la surface de l'acier au carbone suit l'isotherme d'adsorption de Langmuir. De plus, l'étude a exploré l'effet synergique de l'Azo-Cum en combinaison avec le KI sur la corrosion de l'acier XC48 dans une solution 1 M HCl (blanc) en utilisant des mesures de polarisation potentiodynamique. Les résultats ont identifié des plages de concentrations démontrant une inhibition antagoniste. Les calculs de la théorie fonctionnelle de la densité (DFT) et de la simulation dynamique moléculaire (SDM) montrent l’existence d’une corrélation entre la structure moléculaire des inhibiteurs étudiés et leurs pouvoirs inhibiteurs.