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Titre: Etude phytochimique pharmaco-toxicologique des extraits flavonoïdiques de l’Astragalus gombo Coss & Dur Ex Bunge
Auteur(s): Bellebcir, Leila
Date de publication: 2024
Description: Les régions arides et semi-arides de l'Algérie abritent l'espèce endemique Astragalus gombo Coss. & Dur L. Ex-Bunge, une plante largement utilisée dans la médecine traditionnelle pour traiter les piqûres de serpents et de scorpions. Cette étude s'est concentrée sur l'extraction de la partie aérienne de la plante à l'aide d'un mélange méthanol/eau 80/20 et d'eau (AQAg), suivie du fractionnement de l'extrait brut initial avec du méthanol, du n-butanol (NBAg) et de l'acétate d'éthyle (AEAg). L'analyse par LC-ESI-MS a révélé que toutes les fractions contenaient 25 composés, principalement des flavonoïdes et des acides hydroxycinnamiques. Remarquablement, AEAg a présenté une activité antioxydante supérieure au témoin positif, le BHA, démontrant le plus fort pouvoir réducteur dans tous les tests réalisés, suivi de près par la fraction NBAg. Les fractions AEAg et NBAg ont notablement renforcé l'activité phagocytaire, augmentant le système réticuloendothélial. De plus, ces fractions ont montré la capacité de déclencher la cascade de coagulation dans un test d'activité anticoagulante. Lors de l'évaluation de la cytotoxicité de la fraction AEAg contre les cellules HeLa et Mcf-7, il est apparu que les cellules cancéreuses étaient plus sensibles à la fraction que les cellules saines, indiquant un indice de sélectivité significatif (IS) pour les cellules hépatiques normales de souris Aml12. De plus, la coloration combinée DAPI/AO a révélé un effet apoptotique prononcé. L'étude des effets protecteurs de l'AEAg contre le stress oxydant induit par la doxorubicine chez les souris Balb/c a révélé que l'administration intrapéritonéale de doxorubicine (15 mg/kg i.p.) entraînait une hépatotoxicité sévère. Cela s'est traduit par une augmentation des niveaux hépatiques de MDA, une diminution des niveaux hépatiques de glutathion reduit, une réduction de l'activité des enzymes CAT et GPx, et une augmentation très significative (p < 0,001) des enzymes hépatiques (ALAT et ASAT) et de la LDH. Cependant, le prétraitement à l'AEAg a protégé les souris de l'agression induite par la doxorubicine sur les hépatocytes, prévenant ainsi un dysfonctionnement hépatique et maintenant un état redox équilibré dans le cytosol et les hépatocytes. En résumé, cette étude met en lumière le potentiel d'A. gombo, en particulier de la fraction AEAg, en tant que source prometteuse de composés bioactifs aux propriétés antioxydantes, immunostimulantes, et antiprolifératives.
URI/URL: http://dspace.univ-setif.dz:8888/jspui/handle/123456789/4393
Collection(s) :Thèses de doctorat

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