Etude écologique et cartographique de l’écosystème oasien par l’outil SIG et Télédétection : cas de l’oasis de Biskra, Algérie sud

Abstract

Le secteur agricole a été témoin un grand expansion des agroécosystèmes Saharienns dans le sud-est de l'Algérie, en adoptant de nouvelles technologies et de programmes agricoles pour développer le secteur. La présente étude consiste à une évaluation environnementale et quantitative à la désertification d’un system oasien de désert (Algérie Sud) en adoptant le modèle MEDALUS (Mediterranean Desertification And Land Use), puis de tester l'effet des plantations de palmier dattier (PPD) sur le phénomène de la désertification, ensuite la prospection des sites favorables de la Phoeniciculture dans la région du Ziban à partir de l’outil SIG et Télédétection, et enfin explorer la Biodiversité floristique oasien et leur réponse vis-à-vis aux facteurs environnementaux (type morphologiques, Biologiques, Biogéographiques, Dissémination, Stratégies adaptatives de Grime, Stratégie de Noy-Meir). Les résultats ont révélé, (i) premièrement le trois quart de la zone d’étude qui située dans la partie centrale (Plaines et dépressions) est classifiée comme zone très sensible à la Désertification, (ii) deuxièmement, le potentiel du Plantation de palmier dattier pour contrôler et d’atténuer la désertification dans les zones arides chaudes issue de l'efficacité des programmes stratégiques de politique agricole, (iii) troisièmement, La région du Ziban dispose d’énormes potentialités en matière de Phoeniciculture,(iv) quatrièmement, la Biodiversité des espèces végétales est importante au niveau de l’écosystème oasien et bien adaptés aux conditions environnementales, principalement la désertification. Le Présent document rapporte, le potentiel et l’opportunité de Système d’Information géographique (SIG), et Télédétection comme des outils efficace pour cartographier, évaluer les changements ou les dégradations environnementales à long terme et avec un coût relativement faible dans les régions sahariennes. De plus, les espèces oasiennes sont bien adaptées aux facteurs environnementaux sahariens, et facteurs anthropiques.