Étude de la sismicité de la région nord-est de l’Algérie

Abstract

Cette thèse est consacrée à l’étude de la sismicité de la région Nord-Est de l’Algérie. Elle est la première du genre pour cette région, après l’installation du nouveau réseau sismologique Algérien. Cette étude démontre de façon claire et définitive que cette région est la plus active du Nord de l’Algérie puisque près de 7/3 des évènements sismiques s’y produisent. D’autre part, on constate que cette sismicité ne touche pas de la même façon les différentes régions de cette partie de l’Algérie. C’est pour cela qu’à partir des données géologiques, tectoniques et sismologiques 9 zones sismogènes et plusieurs sous-zones ont été considérées. Par ailleurs, pour chaque zone et zones-zone sismogène, les valeur de b et Mmax ont été déterminés et comparés à d’autres études. Dans les zones et sous zones sismogènes deux types de sismicité ont été mis en relief: une sismicité de type induite tel que l’exemple de la crise sismique de Mila en 7002 et une sismicité de type tectonique telle que la séquence sismique de Béni-Ilmane en 2010. Ces deux exemples de sismicité ont été révélées à partir d’études approfondies suite à des campagnes d’enregistrements instrumentales d’études approfondies en termes de localisation et relocalisation, mécanismes aux foyers, champs de contraintes, paramètres de la source, CFF et la tomographie sismique. Dans cette thèse, nous avons également mis en évidence de nouvelles failles actives (failles de BéniIlmane et la faille de Djebel Akhal) mais également considérées des failles peu étudiées précedemment (la structure transversale de Kherrata, la faille de Tachaouft, la structure d’El Madher et la structure de BirHaddada). Cette thèse reste un document de référence pour plusieurs études ultérieures d’établir un modèle fiable de l’Aléa sismique dans ces régions.