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Titre: ETUDE SUR LES HABITATIONS A WAST ED-DAR « DÉCENTRÉ » ET SON IMPACT SUR LE TISSU URBAIN - Cas de Constantine avant 1837 -
Auteur(s): BOUZENOUNE, Hind
Mots-clés: Tissu urbain traditionnel marqué par l’Islam
vieille ville de Constantine
tissu urbain médiéval
habitation traditionnelle à caractère musulman
habitation constantinoise à cour intérieure centrale
« Wast Ed-Dar » décentré
évolution urbaine
espace mental
espace vrai
environnement urbain
patrimoine architectural bâti
Date de publication: 11-avr-2018
Résumé: Nombreux sont les ouvrages et les œuvres d’art qui avaient été consacrés et dédiés, depuis des siècles et jusqu’à nos jours, à la ville traditionnelle imprégnée par la culture musulmane. Ceci est dû – et nous le soutenons humblement –, à la pensée distinguée qui servait de support à l’acte de bâtir la « ville », ainsi qu’à la cohérence fort appréciée qui caractérisait ses structures urbaines, suscitant ainsi curiosité, attachement et admiration chez les habitants de la vieille cité mais aussi chez ceux qui venaient y rendre visite. Notre modeste recherche s’insère donc dans cette logique, car dès le départ, nous avons tenu à étudier du point de vue architectural, la vieille ville de Constantine en allouant un intérêt particulier à son tissu résidentiel traditionnel durant la période précoloniale, c'est-à-dire avant 1837. En vérité, nous avons été interpellés par la présence de nombres importants d’habitations (environs 39.55% de l’ensemble des maisons recensées), dont la cour intérieure n’occupait point une position centrale par rapport à l’édifice, mais paraissait plutôt comme si elle avait – inhabituellement – subi un déplacement vers une ou plusieurs rives et voire même un angle de la construction. Nous nous sommes aussi préoccupés de déceler une appellation adéquate par le biais de laquelle les habitants désignaient-ils les maisons cernées par la problématique. Toutefois, nous n’avons pu mettre la main que sur une seule appellation que les constantinois continuent jusqu’à l’ère contemporaine, à employer en disant : Habitation à « Wast Ed-Dar ». Arrivés à ce stade, nous nous sommes demandés si l’habitation constantinoise à cour intérieure « décentrée » ne formerait-elle pas un espace vrai qui serait probablement issu d’un espace mental que les habitants avaient créée au préalable, ou bien ne constituerait-elle pas la simple « conséquence » de circonstances particulières qui avaient affecté le vieux tissu constantinois, divisant ainsi des habitations existantes et comportant des cours centrales en d’autres renfermant cette fois-ci des « Wast Ed-Dar » décentrés. Vers la fin du travail, deux principales idées surgissaient : •L’habitation constantinoise à « Wast Ed-Dar » décentré n’a pas vu le jour à partir d’un espace mental bien distingué. Néanmoins, elle peut être perçue comme étant le « résultat » d’une pression démographique donnée à laquelle la ville de Constantine faisait face avant 1837, et qui s’était accompagnée d’une forte demande en matière d’habitations et d’une consommation presque totale des terrains destinés à recevoir des constructions nouvelles. Ceci semblait avoir pour résultat la division des anciennes habitations (dans le cadre du partage de l’héritage par exemple) en d’autres petites maisons qui seraient plus tard exploitées comme des habitations dont les chambres et les autres espaces donneraient sur des cours occupant une rive ou un angle de la construction ; •La présence au niveau de l’ancien tissu urbain constantinois, d’habitations à « Wast Ed-Dar » décentré, nous a poussé à réfléchir sur la raison d’être des « Derb » ou voies sans issues dans la ville à caractère musulman. Au début, nous pensions que le « Derb » avait une relation très étroite avec le modèle ou l’image mentale relative à ces villes. Cependant notre humble effort de recherche nous a conduit à le considérer à son tour comme un « résultat » de l’existence de l’habitation à « Wast Ed-Dar » décentré. Autrement dit, les habitants n’avaient eu recours à la création de voies sans issues que pour donner naissance à des servitudes de passages pour les nouvelles maisons lorsque celles-ci occupaient des positions intérieures par rapport à l’îlot divisé et devaient par conséquent être reliées à la voie publique.
URI/URL: http://dspace.univ-setif.dz:8888/jspui/handle/123456789/1201
Collection(s) :Mémoires de magistère

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