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Titre: | Le cancer du col de l’uterus : coinfection par le papillomavirus humain et par l'epstein-barr virus |
Auteur(s): | Khenchouche, Abdelhalim |
Mots-clés: | Virus du papillome humain Virus d’Epstein-Barr |
Date de publication: | 26-mar-2018 |
Résumé: | Bien que la persistance du papillomavirus humain (HPV) au niveau du col utérin soit
un phénomène nécessaire à la carcinogenèse et au pronostic du cancer du col utérin, la
nécessité d’un cofacteur l’est tout autant. L’impact d’une coïnfection par l’HPV à haut
risque (HPV-HR) et Virus d’Epstein-Barr (EBV) n’est pas encore clair. Cinquante-huit
cas de carcinomes épidermoïdes du col de l’utérus choisis au hasard, 14 cas de cols normaux, 21 patientes ayant des lésions de haut grade (CIN -2/3) et 16 cas de lésions de
bas grade (CIN-1) ont été examinés pour détecter les infections à EBV et à HPV. La recherche des séquences spécifiques des HR-HPV a été réalisée par PCR en utilisant des
amorces consensus de Manos (MY09/11) et par hybridation en phase liquide (Digene
Hybrid Capturer 2). L’EBV a été révélé par PCR à travers l’amplification d’une séquence
spécifique de 660 pb (le gène BALF1 entier). L’étude de l’expression de l’EBV a été faite
sur les biopsies cervicales en recherchant les ARNm de LMP-1 par RT-PCR et la détection
des protéines BARF-1 par Western Blot. Pour localiser les antigènes de l’EBV dans les
tissus cervicaux la technique d’immunohistochimie (IHC) en utilisant des anticorps monoclonaux spécifiques aux protéines, LMP-1 et EBNA-1 a été employée. Les HPV ont été
également visualisés par cette dernière technique (IHC). Les résultats obtenus montrent
une prévalence des HR-HPV chez les patientes atteintes de cancers de 88%. La prévalence
est de 75% dans le cas des lésions de bas grade et de 95% dans les lésions précancéreuses
de haut grade. Comparativement, seulement 14% des cas témoins (cols normaux) étaient
HPV-positifs. D’autre part, 69%, 12,5%, 38,1%, et 14% des cas étaient EBV-positifs dans
les cas respectifs des cancers cervicaux, des lésions de bas grade, des lésions précancé-
reuses de haut grade et des cols normaux. Les cas de coïnfection (HR-HPV et EBV) ont
été révélés beaucoup plus dans les carcinome épidermoïde (67%) par rapport aux autres
lésions ou par rapport aux témoins. Ces cas de cancers cervicaux ont en plus montré 27%
et 29% d’expression des oncogènes de l’EBV, BARF-1 et LMP-1 respectivement. Le taux
élevé de coïnfection (HPV-EBV) dans les cancers étudiés permet d’envisager l’hypothèse
d’un rôle éventuellement facilitant de l’EBV qui serait incriminé dans le processus tumoral du col utérin. Si cela était vrai, cette coïnfection devrait être prise en compte pour
indiquer un mauvais pronostic dans le développement de ce type de cancer. Le mode
d’action de l’EBV dans ce cas doit être approfondi. |
URI/URL: | http://dspace.univ-setif.dz:8888/jspui/handle/123456789/1096 |
Collection(s) : | Thèses de doctorat
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